Lus chez tessolidaire.com, ces quelques mots, édifiants, de Carlos Ghosn :
« Notre époque porte une marque de fabrique qui s'impose aux entreprises comme à notre pays : le dépassement des frontières. Désormais, le contact est plus important que la séparation ; l'échange, plus enrichissant que la juxtaposition ; la confrontation, un moindre risque que l'indifférence et l'isolement. »
A l’heure des enjeux de la diversité, cette évocation des notions d’échanges et de contacts est vraiment bien vue. D’ailleurs le boss de Renault-Nissan continue par ces mots :
« Dans le monde qui s'ouvre à nous, les frontières nationales sont remises en question par la mondialisation, les frontières culturelles transcendées par le multiculturalisme et, au sein de l'entreprise, les frontières fonctionnelles et opérationnelles s'effacent devant la transversalité des méthodes. Dans ce monde ouvert, je suis convaincu que la diversité des cultures est une dimension essentielle pour l'entreprise. C'est une question de compréhension, d'efficacité, de vitesse et, finalement, de performance. Il s'agit d'utiliser les différences et de jouer des complémentarités pour apprendre et grandir, tout en renforçant sa propre identité. Garder ses racines tout en ouvrant la porte à un changement constructif grâce à un échange réciproque : voilà ce que la mondialisation doit permettre. La diversité des cultures ne signifie pas la confusion, la dilution de l'identité, le règne de l'uniformité. Au contraire, elle est inséparable du respect des différences et constitue une source infinie d'enrichissement mutuel.»
A propos, ce texte évoque le redressement de Nissan. Quand on dit que la diversité est source de réussite...