Il faut faire comme François Battault, président d’une association bourguignonne qui s’inscrit dans une mouvement national, lui même européen, lui même mondial. Son nom ? « Entreprendre pour apprendre ». Je vous laisse découvrir le travail réalisé par François et d’autres bénévoles à travers cette interview amicale…
« Entreprendre pour apprendre », qu’est-ce que c’est ?
C’est très simple ! Entreprendre pour Apprendre se propose d’initier le public scolaire à la vie de l’entreprise dans les collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur. C’est un fédération d’associations dont le siège est à la Défense, avec un réseau présent sur une bonne partie du territoire. Nous nous inscrivons dans un vaste mouvement européen : le Junior Achievement-Young Enterprise (JA-YE) lui même associé à l’ONG Junior Archievement Monde.
Quel est le bénéfice pour les élèves ?
Notre mission est de leur faire comprendre le fonctionnement de l’entreprise et son environnement économique. Au bout du compte, nous souhaitons qu’ils se découvrent des compétences et des talents qu’ils ne soupçonnaient pas forcément. Nous espérons aussi leur faire prendre conscience qu’ils peuvent agir positivement sur la société à travers l’entreprise.
Comment vous y prenez-vous pour faire passer ce message ?
Nous les amenons à créer des mini-entreprises dans leur établissement. C’est toute la spécificité de notre action.
> Plus de détails sur ce podcast de Serge Boudignon ci-dessous.
Interview réalisée par Christophe Grebert à l'Université d'été du Medef
Visiblement ce message passe bien…
Oui, en effet : 1,4 millions d’élèves dans le monde, 200 000 en Europe et des milliers de mini-entreprises. On en compte 165 en France réparties sur 9 régions. Et c’est un lycée rattaché à notre antenne bourguignonne qui vient de remporter un prix national, le lycée St-Joseph, à Dijon !
Que pensent les enseignants d’une telle initiative ?
Ceux qui jouent le jeu établissent de nouvelles relations avec leurs élèves. L’enseignant n’apparaît plus comme le maître inscrit dans une relation verticale, mais comme un partenaire à travers un projet transversal. Par ailleurs, du point de vue des savoirs, on applique des connaissances académiques sur des cas pratiques, c’est très pédagogique pour l’élève.
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