Etude anglaise de Career building, mais qui tout de même ne peut que nous interpeler à l'heure où nous lançons notre charte "Réseaux sociaux et recrutement" pour A Compétence Egale :
- 53% des employeurs anglais interrogés déclarent utiliser les réseaux sociaux lors du processus de recrutement.
- Parmi eux, 43% "googlelisent" les candidats à la recherche d'infos,
- 12% se rendent sur Facebook,
- 12% préfèrent s'en tenir à la sphère strictement professionnelle en consultant LinkedIn.
Au bout du compte, 2 employeurs sur 5 disent avoir été dissuadés de recruter des personnes au vu de contenus publiées par elles.
On est loin, très loin, semble-t-il du recrutement par les strictes compétence ! Mais voici la question : que se passe-t-il lorsque, de deux candidats présents sur Facebook, l'un paraît plus "sympa" et l'autre moins amène ? L'employeur va-t-il choisir le plus "sympa" ? Mais en quoi cela peut-il l'assurer que ce recrutement sera le bon vis-à-vis de l'autre candidat... qui peut-être...
On le voit : le recrutement par les compétences, et rien que les compétences, reste le meilleur critère de sélection, et le plus juste. Autant l'on peut considérer qu'un profil sur LinkedIn permet de se faire une idée plus précise, autant les gesticulations Facebookiennes ne peuvent constituer une garantie de quoi que ce soit.
Cela dit, si l'intrusion des réseaux sociaux dans les processus de recrutement doit s'avérer durable, voire définitive, cela nous ramène bel et bien au fait que les candidats, les salariés d'une façon générale doivent apprendre à gérer leur identité numérique.