Un rapport du Conseil Economique, Social et Environnemental sur les "cellules de reclassement" vient de sortir sous la direction de Marcelle Ramonet.
Il est fait un état des lieux assez "contrasté" sur la qualité des différentes formes de cellules de reclassement observables sur le marché.
Outre la "nécessité d’une harmonisation des critères d’évaluation de ces cellules" il faut assurer "le développement du suivi et du contrôle de leur activité et (...) l’accompagnement renforcé des personnes les plus éloignées du retour à l’emploi (...)". Enfin, le rapport en appelle à une meilleure coordination des acteurs du reclassement, en particulier de Pôle Emploi...
L'auteure conclut par ces mots : "le principal défi à relever est bien de dépasser la démarche de reclassement en situation de crise, qui s’accompagne souvent de drames humains et sociaux, pour aller vers une logique d’anticipation des restructurations et de sécurisation des parcours professionnels."
Autrement dit, l'anticipation des mutations des marchés - pour la plupart prévisibles - devrait amener les acteurs du reclassement (dirigeants, opérateurs publics et privés) à prendre en charge les personnes avant la crise, afin de gérer leur transition professionnelle... et non pendant la crise, où l'on doit rattraper une rupture professionnelle.
Selon moi, l'outplacement (dont notre cabinet assure la prestation) est ici face à un enjeu très intéressant.
Ph CC Wikipedia Tokaïdo Japan webmaster