9 mai (Reuters) - Une salariée de Merck & Co, le deuxième laboratoire pharmaceutique américain, a déposé une plainte pour discrimination sexuelle et réclame plus de 100 millions de dollars (76 millions d'euros) de dédommagement.
La plainte, déposée à un tribunal de district du New Jersey, accuse le groupe de "pratiques discriminatoires systématiques, à l'échelle du pays, contre son personnel féminin sur la base de leur genre et lorsqu'elles prennent des congés maternité prévus par la loi".
Merck s'est refusé à tout commentaire dans l'immédiat.
La plaignante, Kelli Smith, présentée dans la plainte comme une cadre commerciale dans le district de Toms River (New Jersey), dit avoir été rétrogradée à la suite d'un congé maternité en 2010, puis pénalisée par des évaluations de performance injustes qui ont nui à sa carrière et à sa réputation.
Le cabinet d'avocats qui la représente, Sanford Heisler, est spécialisé dans les affaires de discrimination sexuelle et a obtenu en mai 2010 la condamnation du laboratoire suisse Novartis à 250 millions de dollars de dommages et intérêts dans un cas similaire. La peine avait été prononcée par un tribunal fédéral de New York. (Ransdell Pierson, Véronique Tison pour le service français).
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