En dépit du contexte économique difficile (délocalisations, plans sociaux etc.), dans certaines filières, nous, RH, faisons face à une pénurie de candidats. Selon la conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs (CDEFI), la France devrait former 10 000 ingénieurs supplémentaires par an si elle ne veut pas manquer d’effectifs dans ce secteur d’activités dans l’avenir.
En effet, d’après l’enquête « Besoins en main d’œuvre 2013 » publiée en avril 2013 par Pôle Emploi, nous sommes aujourd’hui 67,2% recruteurs potentiels en France à avoir affaire à au moins un projet que nous jugeons difficile dans les domaines suivants : ingénierie, recherche et développement et informatique. Or ce sont dans ces métiers là que les opportunités sont les plus nombreuses avec 26 650 projets de recrutements dans ce secteur pour l’année 2013.
L’enquête de l’APEC « les candidatures sur l’offre, édition 2013 » publiée en octobre 2013 confirme ces chiffres puisqu’elle révèle que les 2/3 des offres d’emplois qui ont attiré moins de 10 candidatures émanent de secteurs d’activités suivants : informatique et recherche et développement etc.
Ceci s’explique par le fait que l’offre et la demande ont donc des difficultés à se rencontrer d’abord parce qu’au niveau national, la France ne forme pas assez d’ingénieurs mais également parce que les ingénieurs, conscients de leur attractivité sur le marché de l’emploi se montrent plus exigeant sur les postes qui leur sont proposés.
Pôle Emploi, « Enquête Besoins en Main-d’œuvre », 2013
APEC, «les candidatures sur offre, édition 2013 »,