Cadremploi et l'IFOP ont livré récemment leur 6ème baromètre sur les cadres et l'emploi.
“En ce début d'année 2011, les cadres français sont plutôt optimistes en ce qui concerne leur emploi, mais mitigés sur le contexte économique ou le marché de l'emploi.
D'après cette étude, les cadres souhaitent davantage se tourner vers d'autres perspectives professionnelles. Ainsi, 37% d'entre eux se disent prêts à changer d'entreprise, et 31% à changer de secteur d'activité.
La mobilité géographique et la création d'entreprise sont également de plus en plus envisagées par les cadres.”
- 69 % des 1000 cadres interrogés expriment leur optimisme quant à la pérennité de leur travail
- 76% sont pessimistes quant au contexte économique et social et à la situation de l'emploi en général.
Contradiction ? Non car d’après Sylvia Di Pasquale, rédactrice en chef de Cadremploi, ces chiffres révèlent que les cadres semblent ne pas avoir souffert de la crise… “Depuis trois ans, le taux de chômage des cadres n'a jamais atteint 5 %, il oscille plutôt autour de 4 %, alors qu'il est proche des 13 % pour les ouvriers. Or, quelle est définition du plein emploi selon le BIT (Bureau international du travail) ? Un pays atteint ce magnifique, splendide (et inatteignable selon certains) plein emploi, lorsque son taux de chômage est inférieur à 5 %.”
Un tableau forcément difficile à accepter pour tout cadre se trouvant au chômage et en peine de retrouver un emploi, mais, toujours selon Cadremploi “nos cols blancs sont mieux équipés pour retrouver un job que les autres catégories professionnelles, lorsque par malheur ils perdent le leur. Pas seulement parce qu'ils sont plus informatisés et connectés que les employés (quoique), mais parce que la pratique du CV de la lettre de motivation, de l'entretien, des réseaux sociaux ou réels ont moins de secrets pour eux que pour les ouvriers.”
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